Remplacer l’ADN défaillant d’un embryon pour éviter le développement des maladies génétiques. C’est le défi relevé par des chercheurs au Royaume-Uni dans une expérimentation publiée mercredi 16 juillet. Dès 2017, une vingtaine de femmes ont reçu un don de mitochondries, d’après la revue scientifique New England Journal of Medicine. Une pratique qui a permis non seulement des grossesses viables, mais aussi la naissance de huit bébés bien portants. Le don de mitochondries vise à réduire les maladies génétiques aux conséquences parfois très lourdes, et qui concernent en France 5 000 personnes, selon l’Institut Pasteur, avec 200 nouveaux cas par an.
Telle «une véritable usine», la mitochondrie est un organite – une structure dans une cellule – composé d’un ADN spécifique. Elle produit de l’énergie à partir de nutriments, explique à Libération la généticienne Julie Steffann, professeure à l’Université Pari