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Effectifs redressés, mais déficit aggravé : le patron de l’AP-HP met la pression au gouvernement

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Ce mardi 14 janvier, le directeur général du groupe hospitalier francilien, Nicolas Revel, a attribué l’aggravation du déficit en 2024 aux mauvaises manières de l’Etat. Et appelé l’exécutif à ne pas couper dans le budget de l’hôpital.
Le directeur général du groupe hospitalier francilien, Nicolas Revel, le 8 avril. (Luc Nobout/IP3)
publié le 14 janvier 2025 à 15h26

A quelques heures de la déclaration de politique générale, l’hôpital public se rappelle aux bons souvenirs du Premier ministre, François Bayrou. Avec comme porte-drapeau improvisé Nicolas Revel, directeur général de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), premier groupe hospitalier français avec 8 millions de patients accueillis chaque année. Invité ce mardi 14 janvier sur France Inter, sur fond de fortes tensions hospitalières pour cause d’épidémie de grippe, l’ancien secrétaire général adjoint de l’Elysée sous François Hollande s’est fendu d’un avertissement à l’exécutif sur l’«extrême fragilité des hôpitaux». Chiffres maison à l’appui. Lesquels ne vont à coup sûr pas faire les affaires de Bercy.

Coté activité hospitalière, les nouvelles sont plutôt encourageantes. «Entre 2019 et début 2023, on avait perdu 2 000 infirmières soit 12 % des effectifs, ce qui nous avait contraints à fermer jusqu’à 20 % de nos lits d’hospitalisation