Après le drame, la piste de l’intoxication alimentaire est envisagée. Plusieurs jours après la mort de quatre résidents, des «seuils anormaux» de deux bactéries ont été retrouvés dans les plats servis dans un Ehpad de Pleine-Fougères (Ille-et-Vilaine), a annoncé le parquet de Saint-Malo, ce mercredi 15 novembre. L’inspection a été réalisée par la direction départementale de la protection des populations, saisie dans le cadre de l’enquête préliminaire. Le rapport, remis à la suite de cette inspection, fait état de «non-conformités» et de «contamination de plusieurs plats».
Vendredi, après la mort de trois premiers résidents de l’Ehpad breton, une enquête pour homicides et blessures involontaires avait été ouverte. Une quarantaine d’autres résidents auraient par ailleurs «été atteints de la même pathologie», selon le procureur de Saint-Malo, Fabrice Tremel, dans un communiqué de presse publié vendredi soir.
L’origine de l’intoxication pas encore déterminée
L’enquête a été confiée à la brigade de recherches de Saint-Malo, l’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique et la Brigade nationale d’enquêtes vétérinaires et phytosanitaires.
L’origine de l’intoxication ? Si les expertises ne permettent pas encore de le dire, la résidence fait appel au prestataire Medirest pour les repas depuis mai 2020. «Nous coopérons pleinement avec les autorités qui ont débuté une enquête approfondie pour en déterminer les causes possibles. La santé et la sécurité sont notre priorité absolue et nous prenons ces questions très au sérieux», a affirmé la société dans un communiqué.