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Libération
Bonne nouvelle

En France, l’épidémie de monkeypox ralentit

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Trois mois après la détection du virus en France, les autorités de santé françaises sont optimistes, même si elles appellent à rester vigilantes, notamment en poursuivant les efforts de vaccination.
Des affiches de prévention à Paris, en août. D’après la Direction générale de la santé (DGS), plus de 70 000 personnes ont aujourd’hui reçu au moins une injection de vaccin en France. (Amaury Cornu/Hans Lucas. AFP)
publié le 30 août 2022 à 19h50

«Tout indique que nous avons passé le pic de contaminations.» La directrice scientifique de Santé publique France (SPF), Laëtitia Huart, s’est voulu rassurante lors d’une conférence de presse, ce mardi. Si le nombre de contaminations à la variole du singe reste important – 3 547 cas recensés au 30 août – les autorités de santé se félicitent de la stabilisation de l’épidémie, dont le premier cas avait été repéré en France le 19 mai. L’Ile-de-France, reste la région la plus touchée, concentrant près de deux tiers des cas.

«On assiste pour la première fois à un ralentissement épidémique, avec une baisse de l’incidence au niveau mondial. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a enregistré une baisse du nombre de cas de 21 % au cours de la semaine du 15 août», alors que le virus touche actuellement plus de 100 pays, s’est aussi félicité Jérôme Salomon, le directeur général de la santé.

Des créneaux désormais accessibles

Pour rappel, les malades sont en grande majorité des hommes, jeunes, ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes et souvent avec plusieurs partenaires. Le virus se transmet essentiellement par un contact direct avec la peau, mais de nombreuses inconnues planent encore sur les modes de contamination, notamment sur la transmission de l’homme à l’animal.

D’après la Direction générale de la santé (