Il aura fallu du temps pour que les 2 millions de femmes atteintes d’endométriose en France voient leur maladie gynécologique, très invalidante, enfin reconnue. Et depuis quelques années, l’exécutif entend bien montrer qu’il s’investit – on se souvient des longues vidéos tweetées par Emmanuel Macron qui annonçait tambour battant sa «grande stratégie nationale» en 2022… restée un temps sans budget ni calendrier. Des étapes ont certes été franchies (création de filières de soins spécifiques, inscription dans les programmes de médecine, budget pour la recherche…), mais de nombreuses difficultés persistent, tant dans le diagnostic – encore trop long – que la prise en charge et l’accompagnement de la maladie. En ce vendredi 28 mars, journée mondiale contre l’endométriose, la ministre du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles et le ministre délégué à la Santé ont promis des annonces. Catherine Vautrin se rend en Gironde puis dans les Landes. Yannick Neuder se rend, lui, en Moselle, pour l’inauguration d’un centre spécialisé.
L’une des annonces doit concerner l’Endotest, ce test salivaire conçu pour diagnostiquer la maladie. Depuis février, dans le cadre d’une étude de la Haute autorité de Santé (HAS),