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Santé publique

Face à la mauvaise qualité de l’air dans les salles de classe, «il y a encore beaucoup de boulot»

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La publication d’un rapport par Santé publique France, mardi 30 janvier, sur l’impact de la pollution de l’air dans les écoles sur la santé des enfants remet sur la table la nécessité d’un plan national sur le sujet, pourtant promis par Emmanuel Macron lors de sa campagne de 2022.
L’école étant le deuxième milieu de vie des enfants, la qualité de l’air dans les salles de classe répond à un enjeu sanitaire de taille. (Peter Dazeley/Getty Images)
publié le 1er février 2024 à 17h08

Le formaldéhyde. C’est le nom du polluant présent dans l’ameublement des classes et dans certaines fournitures scolaires (telles que la peinture ou la colle) sur lequel alerte le dernier rapport de Santé publique France paru mardi 30 janvier. Selon l’étude, près de 30 000 cas d’asthme chez les enfants de 6 à 11 ans seraient évitables si «toutes les écoles élémentaires présentaient des concentrations en formaldéhyde équivalentes à celles observées dans les salles de classe ayant un bon renouvellement d’air». En raison de systèmes d’aération défaillants, voire inexistants dans la majorité des établissements scolaires, les enfants sont surexposés. Au formaldéhyde mais également aux moisissures. Dans son document, Santé publique France pointe l’importance des actions d’aération et de ventilation dans les salles de classe, négligées depuis la fin de la pandémie de Covid-19, qui permettraient également d’éviter «12 000 cas de sifflements dans les douze derniers mois» en éradiquant la présence de moisissures vis