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Libération
Manque de médecins

Facs de médecine : six ans après le «numerus clausus», le «numerus apertus» à son tour dans le viseur

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Le Sénat examine ce mardi 17 juin la proposition de loi sur laquelle compte le ministre de la Santé, Yannick Neuder, pour doper le nombre d’étudiants en médecine et, à terme, lutter contre les déserts médicaux.
Des étudiants en spécialité dentaire à la faculté de médecine de l'université de Nice. (Jean-Pierre Amet/Divergence)
publié le 17 juin 2025 à 15h48

Nouveau big bang en vue dans les facultés de médecine ? Adoptée sans flonflons il y a dix-huit mois par l’Assemblée nationale, la proposition de loi sur l’amélioration de l’accès aux soins par la territorialisation et la formation revient ce mardi 17 juin au Sénat sous les roulements de tambours. C’est que son auteur, l’ex-député LR de l’Isère et désormais ministre de la Santé, Yannick Neuder, en a assuré la promotion urbi et orbi. «Ce 17 juin, je vais supprimer le numerus apertus, pour former plus de médecins !» s’est enflammé jeudi dernier le locataire de l’avenue de Ségur sur France Inter, affirmant au passage son intention de rendre «effective […] d’ici quelques semaines» la suppression du numerus clausus, actée en 2019.

Les sénateurs en sourient sous cape. Car s’ils accueillent le texte de Neuder avec bienveillance, ils peinent tout de même à y lire la révolution vantée sur les ondes. «C’est un outil supplémentaire dans la lutte contre les déserts médicaux, relativise le président LR de la commission des affaires sociales, Philippe Mouiller. Nous avons besoin de former plus de professionnels de santé, et que leur nombre soit plus en adéquation avec les besoins de santé des territoi