L’humoriste Pierre Palmade, testé positif à la cocaïne et aux médicaments de substitution lors de l’accident de la route qui a fait trois blessés graves, dont une femme enceinte qui a perdu son bébé à naître, a été mis en examen le 17 février pour homicide involontaire. Cela faisait «plus de vingt-quatre heures que Pierre Palmade faisait la fête chez lui avec quatre autres jeunes gens et qu’il consommait diverses drogues, notamment des drogues de type chemsex en injection», affirme dans la foulée BFM. Malgré l’absence de confirmation du procureur, la polémique est lancé. «Depuis deux semaines, on a l’impression que la France découvre coup sur coup la cocaïne puis le chemsex, et certains discours caricaturaux sur les drogues ressortent», relate Mario Blaise, psychiatre et chef du service d’addictologie de l’hôpital Marmottan, à Paris.
La pratique, connue depuis une dizaine d’années et dont nous alertions sur les dangers après plusieurs overdoses dans la communauté gay, dès 2017, fait aujourd’hui l’objet d’amalgames problématiques et d’une diabolisation sur fond d’homop