Il était attendu comme une passe d’armes qui déchirerait l’hémicycle durant des jours ; voilà que l’examen de la proposition de loi sur le droit à une aide à mourir s’achève, ce samedi 24 mai, sous des applaudissements répartis sur tous les bancs des députés. Il aura fallu huit jours et 68 heures de débats pour venir à bout de 20 articles et quelque 2 300 amendements, dans une Assemblée étonnamment sereine. «L’histoire parlementaire est faite de débats de société très virulents, comme ça avait été le cas pour le mariage pour tous ou l’IVG. On a eu l’inverse, loin de postures dogmatiques, c’est une vraie satisfaction», reconnaît le rapporteur général, Olivier Falorni, auprès de Libération. Il ne m