Le calendrier législatif se précise. Ce lundi 11 mars, au lendemain de l’interview publiée dans Libé et la Croix dans laquelle Emmanuel Macron détaille son projet de loi pour une «aide à mourir», Gabriel Attal a annoncé sur X (ex-Twitter) que le texte sera débattu à l’Assemblée nationale à partir du 27 mai.
La mort ne peut pas être un sujet tabou, silencieux. Malgré des avancées considérables ces dernières années, certains de nos concitoyens se trouvent parfois impuissants face à la maladie et la douleur. Voilà pourquoi, conformément à son engagement de 2022, le président de la… pic.twitter.com/8rX6uCR05s
— Gabriel Attal (@GabrielAttal) March 11, 2024
«La mort ne peut pas être un sujet tabou, silencieux. Malgré des avancées considérables ces dernières années, certains de nos concitoyens se trouvent parfois impuissants face à la maladie et la douleur. Voilà pourquoi, conformément à son engagement de 2022, le président de la République a annoncé une nouvelle étape dans le modèle français de la fin de vie», a déclaré le Premier ministre. Emmanuel Macron avait annoncé dimanche que le projet de loi ouvrirait pour les majeurs la «possibilité de demander une aide à mourir sous certaines conditions strictes», notamment que les candidats soient «capables d’un discernement plein et entier».
Dans nos colonnes, le président de la République a assuré que le texte sera transmis au Conseil d’Etat sous «huit à dix jours» avant d’être étudié en «Conseil des ministres en avril pour une première lecture en mai» au Parlement. Les députés seront donc amenés à plancher sur le texte à partir du 27 mai.
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On s’imagine déjà au moins l’aile la plus conservatrice de la droite s’opposer au projet de loi. «À nos concitoyens qui sont confrontés à cette situation, nous devons un débat apaisé, éclairé, respectueux des positions de chacun, tout comme le débat public l’a été grâce au Comité consultatif national d’éthique et à la Convention citoyenne», a d’ores et déjà demandé Gabriel Attal.
Mise à jour à 11 h 40 avec plus de contexte.