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Fin de vie : le projet de loi pour une «aide à mourir» étudié à l’Assemblée nationale à partir du 27 mai, annonce Attal

Fin de viedossier
Au lendemain de l’interview d’Emmanuel Macron à «Libération» et «la Croix», le Premier ministre a précisé ce lundi 11 mars le calendrier législatif entourant le futur projet de loi.
Gabriel Attal début mars, lors d'une rencontre avec le Premier ministre néerlandais, Mark Rutte. (Remko De Waal /AFP)
publié le 11 mars 2024 à 10h20
(mis à jour le 11 mars 2024 à 10h40)

Le calendrier législatif se précise. Ce lundi 11 mars, au lendemain de l’interview publiée dans Libé et la Croix dans laquelle Emmanuel Macron détaille son projet de loi pour une «aide à mourir», Gabriel Attal a annoncé sur X (ex-Twitter) que le texte sera débattu à l’Assemblée nationale à partir du 27 mai.

«La mort ne peut pas être un sujet tabou, silencieux. Malgré des avancées considérables ces dernières années, certains de nos concitoyens se trouvent parfois impuissants face à la maladie et la douleur. Voilà pourquoi, conformément à son engagement de 2022, le président de la République a annoncé une nouvelle étape dans le modèle français de la fin de vie», a déclaré le Premier ministre. Emmanuel Macron avait annoncé dimanche que le projet de loi ouvrirait pour les majeurs la «possibilité de demander une aide à mourir sous certaines conditions strictes», notamment que les candidats soient «capables d’un discernement plein et entier».

Dans nos colonnes, le président de la République a assuré que le texte sera transmis au Conseil d’Etat sous «huit à dix jours» avant d’être étudié en «Conseil des ministres en avril pour une première lecture en mai» au Parlement. Les députés seront donc amenés à plancher sur le texte à partir du 27 mai.

On s’imagine déjà au moins l’aile la plus conservatrice de la droite s’opposer au projet de loi. «À nos concitoyens qui sont confrontés à cette situation, nous devons un débat apaisé, éclairé, respectueux des positions de chacun, tout comme le débat public l’a été grâce au Comité consultatif national d’éthique et à la Convention citoyenne», a d’ores et déjà demandé Gabriel Attal.

Mise à jour à 11 h 40 avec plus de contexte.