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Au comptoir

Fin des ordonnances pour certains antibiotiques, prise en charge de maux communs… Ce qui va changer dans les pharmacies en 2024

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Pour faciliter l’accès aux soins, les officines vont pouvoir délivrer sous conditions des antibiotiques en cas d’angine ou d’infection urinaire. Dès janvier, une centaine d’entre elles seront aussi autorisées à prendre en charge six pathologies, comme les conjonctivites ou les petites brûlures.
Dans une pharmacie de Briançon, dans les Hautes-Alpes, le 20 octobre 2023. (Thibaut Durand /Hans Lucas. AFP)
publié le 28 décembre 2023 à 17h30

Parmi les changements à prévoir pour cette nouvelle année, certains se nichent dans les comptoirs des officines. Les pharmaciens vont, dès janvier pour certains, voir leurs missions s’étendre un peu plus. L’objectif est toujours le même : fluidifier l’accès aux soins pour les maux quotidiens, compliqué en particulier dans les déserts médicaux où obtenir une consultation devient parfois un véritable parcours du combattant.

Dès janvier, 110 pharmacies d’Occitanie, de Centre-Val-de-Loire et de Corse seront autorisées à prendre en charge six pathologies quotidiennes : plaies simples, piqûres de tiques, brûlures du premier degré, maux de gorge, conjonctivites et cystites (infections urinaires). Concrètement, les personnes suspectant être touchées par l’un de ces six maux pourront se présenter sans rendez-vous dans les pharmacies agréées : elles y seront accueillies par leur pharmacien ou pharmacienne qui, après entretien, leur conseillera un médicament (hors prescription médicale obligatoire), l’orientera chez un médecin ou vers les urgences.

Il s’agit d’une extension de l’expérimentation testée par plus de 70 pharmaciens bretons depuis septembre 2021, baptisée Osys (Orientation dans le système de soins). Elle vise surtout à pallier le manque de médecins sur ces territoires et apporter des réponses aux patients «dans les situations où l’accès à un médecin généraliste est difficile», précise