Avis de turbulence pour les patients français. «Fait historique», les six syndicats de médecins libéraux représentatifs, épaulés par les syndicats de jeunes médecins, d’internes et le collectif Médecins pour demain se sont ce mardi 10 octobre présentés côte à côte en tribune pour afficher leur volonté commune d’en découdre avec le gouvernement. «A compter du 13 octobre, la médecine libérale va s’arrêter», avertit Philippe Cuq, porte-parole de l’intersyndicale et coprésident d’Avenir Spe Bloc, qui promet un «vendredi noir». «Ce jour de grève sera reconductible tant qu’il n’y aura pas de réaction des pouvoirs publics, poursuit-il. Toutes les activités médicales et les consultations seront déprogrammées, les urgences transférées à l’hôpital, et la permanence des soins ne sera pas assurée. On verra alors les conséquences sur l’accès aux soins.»
A l’en croire, si seuls 10 % des médecins libéraux sont syndiqués, le mouvement promet d’être suivi massivement partout en France, entre fermetures de cabinet et suspensions d’activité dans les cliniques privées. «On ne fait pas cela de gaieté de cœur, mais on ne peut plus laisser se dégrader notre secteur sans réagir, martèle le chirurgien vasculaire, qui précise que les urgences vitales seront tout de même prises en charge. On ne peut plus exercer la médecine dans ces conditions. C’est une question de responsabilité vis-à-vis de nos patients.»
30 ou 50 euros la consultation
Si les syndicats de médecins libéraux ont pour