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Rentrée sociale

Hôpitaux, pharmacies, taxis sanitaires : le monde de la santé se prépare au bras de fer avec le gouvernement Bayrou

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Face au «danger du surendettement», le Premier ministre confirme lundi 25 août sa volonté de comprimer les dépenses de la Sécu, alimentant la gronde des acteurs de la santé.
Le Premier ministre, François Bayrou, à Paris, lundi 25 août. (Denis Allard/Libération)
publié aujourd'hui à 18h48

Avis de rentrée sociale tumultueuse dans le monde de la santé. Hôpitaux, pharmaciens, transports sanitaires : des pans entiers du secteur sont d’ores et déjà sur le pied de guerre. Tous remontés à bloc, quoiqu’en ordre dispersé, contre la volonté du Premier ministre, François Bayrou, réitérée en creux ce lundi 25 août, de mettre un sévère coup de frein aux dépenses de la Sécurité sociale qui font leurs recettes. Le chef du gouvernement, s’il n’est pas rentré dans le détail des mesures, n’a marqué aucune inflexion par rapport à l’annonce, mi-juillet, de sa volonté de trouver 5,5 milliards d’économies sur le budget de l’assurance maladie. Une potion amère qui a mis le feu aux poudres.

L’hôpital qui fait traditionnellement les frais des tours de vis budgétaire est sur les charbons ardents. Sans attendre les mots d’ordre nationaux, les syndicats de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (CGT, FO, CFTC, Unsa rejoint par la CFDT le 20 août) ont préparé l’offensive pendant l’été. A partir de la semaine prochaine, des assemblées générales se tiendront dans les 38 établissements d