Ils sont non prioritaires, sans comorbidité et sont pourtant tous vaccinés. Ils ont reçu au moins une première dose et sans trop de difficulté. Coups de téléphones ou visite de dernière minute chez le médecin, nombreux sont ceux qui passent outre les consignes des autorités sanitaires. Quand les uns veulent occuper les créneaux délaissés, les autres se mobilisent pour qu’aucune dose ne parte à la poubelle. Depuis l’annonce d’Emmanuel Macron de la création d’un pass sanitaire qui faciliterait les voyages et l’accès aux stades, festivals ou foires, beaucoup ont pris de l’avance pour sauver leur été. Libération a rencontré quelques heureux vaccinés.
«C’était un peu le rush, ça s’est fait de manière assez informelle»
Oleg, 28 ans, Pantin (Seine-Saint-Denis), architecte
«Il y a environ un mois, une amie de ma copine lui a parlé d’un centre de vaccination basé à Pantin. Beaucoup de personnes doutaient encore et certains ne venaient pas honorer leur rendez-vous. En fin de journée, les médecins du centre ont pris l’habitude de contacter des personnes ayant