«Les Jeux olympiques, je ne suis pas contre, mais je ne veux pas me mettre en danger pour cela !» La voix d’Odile monte dans les aigus, signe de stress grandissant. Depuis trente ans, la quinquagénaire souffre d’une défaillance rénale sévère, qui lui serait fatale en l’absence de dialyse. Trois fois par semaine, la résidente de Mantes-la-Jolie (Yvelines) prend le taxi jusqu’à l’hôpital Tenon, dans le nord-est de Paris, pour surveiller son taux de potassium et épurer son sang des toxines et liquides accumulés dans l’organisme. «C’est à plus d’une heure de route mais c’est une question de survie», dit-elle, paniquée à l’idée d’être privée de son traitement faute de considération de la préfecture de Police.
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Car à compter du 18 juillet et jusqu’à mi-septembre, les restrictions de circulation vont se multiplier en Ile-de-France. Sécurisation du passage de la flamme, des sites olympiques et paralympiques, et des épreuves itinérantes oblige. En bonne francilienne, Odile a vite com