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Fin de vie

La bataille de l’aide à mourir est engagée et devrait durer un an

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Fin de viedossier
Examiné ce mercredi 10 avril en Conseil des ministres, le projet de loi sur la fin de vie pourrait être voté en première lecture à l’Assemblée nationale à la mi-juin. De nombreux sujets doivent être débattus, notamment sur la complexité de la procédure et la définition du pronostic vital engagé «à plus ou moins long terme».
Au service de soins palliatifs de l'hôpital des Diaconesses, à Paris, en 2022. (Lucile Boiron/Libération)
publié le 10 avril 2024 à 6h11

La grande réforme sociétale du second quinquennat Macron est en marche. Ce mercredi 10 avril, le projet de loi autorisant notamment l’aide à mourir, promesse de campagne d’Emmanuel Macron réitérée il y a un an devant les membres de la convention sur la fin de vie, est au menu du Conseil des ministres. Le dernier obstacle à la transmission au Parlement de ce texte, espéré de longue date par une écrasante majorité de Français mais âprement combattu par les autorités religieuses et le lobby des soins palliatifs, sera levé dans la foulée.

A l’Assemblée, c’est l’effervescence. Les députés qui attendent ce feu vert depuis des mois n’entendent plus perdre une mi