On dirait comme une liste à la Prévert, cela n’arrête pas. Chaque jour, chaque semaine, des conflits éclatent un peu partout en France dans des hôpitaux psychiatriques, liés à la fermeture de lits.
Dernier en date, à Nantes, le 27 septembre. Cela a pris la forme d’une lettre au procureur de la République, la CGT du CHU de Nantes alertant «sur une situation de mise en danger des patients (mineurs et adultes) et des professionnels en psychiatrie au sein de l’hôpital Saint-Jacques». Deux responsables syndicaux ont pointé la fermeture de quatre lits sur douze dans l’unité Espace qui accueille des jeunes de 15 à 20 ans présentant des risques suicidaires. «Les huit jeunes restants devront déménager chaque soir au sein d’une unité d’admission en psychiatrie adulte, ce qui entraîne, par un jeu de chaises musicales, la fermeture de huit lits pour les adultes.» La CGT précisant que «54 postes infirmiers sont manquants sur l’ensemble du secteur de la psychiatrie au sein du CHU de Nantes».
Continuons, c’est au Mans, dans la Sarthe, que tout s’aggrave. Après avoir fermé plus de quarante lits au début de l’été, l’hôpital psychiatrique du M