La ménopause a beau toucher 17 millions de personnes en France, elle est encore trop souvent synonyme de silence voire de souffrance. Mais voilà, que, ce mercredi, une étape officielle est franchie : le rapport de la mission spéciale ménopause, pilotée par la députée macroniste Stéphanie Rist, est officiellement remis à la ministre du Travail et de la Santé. Annoncée par Macron en mars 2023, mise en suspens par la dissolution, reconfirmée en octobre… Et la revoilà, forte de 500 pages censées pourfendre le tabou d’une étape physiologique connue par la moitié de la population. Les concernées ont d’ailleurs la parole : 2149 femmes ont témoigné, dont 1380 sur leur vécu, dans un questionnaire en ligne. Pratiquement la moitié des personnes ménopausées rapportent n’avoir eu aucune information de la part d’un professionnel de santé. 45 % une image négative de la ménopause. Et l’un parmi les mots les plus utilisés illustre ce que cette mission entend pourfendre : «seule».
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Au fil des constats, vingt-cinq recommandations. Mieux informer la population – en incluant «dès le collège» le sujet du vieillissement hormonal –, avec une communication officielle plus présente, moins anxiogène