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La Moselle aux prises avec les trois variants

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Le département, qui a déjà payé un lourd tribut, est désormais le plus touché par l’arrivée des mutations, plus contagieuses. Selon les premières enquêtes, les personnes contaminées ont été infectées lors de consultations médicales dans les hôpitaux ou via les écoles.
Le centre hospitalier régional de Metz-Thionville, ce vendredi. (Jean-Christophe Verhaegen/AFP)
par Jean-François Gérard, correspondant à Toronto
publié le 12 février 2021 à 20h29

La Moselle avait déjà pris de plein fouet la première et la deuxième vague. Plus de 1 700 morts du Covid dans ses hôpitaux : un triste record dans le Grand-Est. La voici désormais désignée comme la plus affectée par l’arrivée des variants, plus contagieux. Une situation «inquiétante» selon le ministre de la Santé. En visite à Metz vendredi, Olivier Véran s’est dit «prêt à agir si nécessaire» avec des mesures de restriction supplémentaires, comme la fermeture des écoles ou un couvre-feu le week-end.

Le 2 février, l’agence régionale de santé (ARS) Grand-Est faisait état d’un échantillon de 25 cas de variants, dont un seul était détecté en Moselle. Trois jours plus tard, sur 82 cas analysés, ce total était passé à 30 cas de variants, le plus fort total au sein des dix départements de la région. «Des résultats à prendre avec beaucoup de précaution», mettait en garde mercredi le responsable régional de Santé publique France, Michel Vernay. Ces données – couplées à une enquête flash du 27 janvier qui estimait à 14 % la proportion de nouvelles contaminations liées aux variants – attestent toutefois d’une «intensification» de la «circulation active» des variants, «désormais présents dans les 10 départements». Tout s’est accéléré jeudi soir lorsque le ministr