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Libération
Interview

«Le chikungunya infecte un très grand nombre de personnes en peu de temps et c’est cette vague épidémique qui surprend»

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Deux cas autochtones ont été récemment détectés dans l’Hérault et le Var. Anna-Bella Failloux, de l’Institut Pasteur, revient pour «Libération» sur la présence du virus en France métropolitaine, à Mayotte et à la Réunion, mais aussi sur les façons de s’en prémunir.
Le moustique tigre peut transmettre le chikungunya par ses piqûres. (Soumyabrata Roy/NurPhoto. AFP)
publié le 17 juin 2025 à 19h25

Le chikungunya de nouveau repéré en France métropolitaine. Un nouveau cas autochtone de ce virus transmis par les moustiques tigres a été détecté dans l’Hérault, a annoncé lundi 16 juin l’Agence régionale de santé Occitanie. Un premier cas, autochtone lui aussi, avait été signalé la semaine dernière dans le Var. A ce stade, le gouvernement reste concentré sur la lutte au niveau individuel contre les moustiques, a souligné le ministre de la Santé Yannick Neuder lundi soir. Tout en précisant que des «mesures» supplémentaires pourraient être prises en cas d’«épidémie signification» de chikungunya.

Depuis plusieurs années, des cas «autochtones» - lorsque la personne contaminée n’a pas voyagé récemment dans un pays où circule naturellement le virus - sont ponctuellement repérés en France durant l’été. Peu étonnant : dans la métropole, en 2023, 80 % des départements étaient touchés par la présence du moustique tigre, qui transmet la maladie.

«La seule façon de s’en protéger, c’est de ne pas êt