«L’Etat est dans le déni de ses propres défunts. Sans la reconnaissance du gouvernement et de la nation, comment les familles peuvent-elles faire leur deuil ?» s’insurge Lionel Petitpas. Alors que l’Italie a choisi le 18 mars comme journée nationale en mémoire des victimes du Covid-19, qu’au Royaume-Uni, une minute de silence a été observée le 23 mars, le retraité de 71 ans se «bat» pour qu’un «hommage national» soit rendu aux quelque 95 000 Français déjà emportés par le Covid-19. Un combat partagé par d’autres associations, à l’image de Coronavictimes et du Collectif 9471, qui en ont fait la demande dans une tribune publiée par Libération.
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Cet habitant de Cormontreuil, dans la périphérie de Reims (Marne), a inlassablement envoyé, depuis un an, des dizaines de lettres à des parlementaires, des élus locaux… jusqu’à l’Elysée. Un combat qui trouve son origine dans le décès soudain de son épouse Joëlle, disparue le 29 mars 2020. Depuis, la maison de Lionel Petitpas s’est transformée en QG de l’association «Victimes du Covid-19», qu’il a créée en mai 2020. Tous les matins, «dès 6 heures», l’homme aux yeux bleus rieurs s’attelle à ce qui est devenu une routine : répondre aux demandes d’adhésion, rédiger des courriers, publ