Toits arrachés, inondations, services entiers à l’arrêt… Quarante-huit heures après le passage de l’ouragan Chido à Mayotte – dont le bilan reste flou mais qui pourrait avoir fait des milliers de morts et de blessés –, la situation dans le seul hôpital de l’archipel, situé à Mamoudzou, était très difficile à cerner. L’établissement, qui abrite notamment la plus grande maternité de France, a été «très endommagé» par la tempête selon la ministre de la Santé démissionnaire, Geneviève Darrieussecq, interrogée ce lundi 16 décembre par France 2.
Mais en raison d’une communication officielle verrouillée par la préfecture locale, les informations sur l’état réel de l’hôpital filtrent au compte-gouttes. Ce week-end, la direction a formellement interdit au personnel de parler à la presse et le service de communication du centre hospitalier, situé dans une zone sérieusement endommagée, ne communique pas.
Reportage
«L’hôpital a subi des dégâts des eaux importants, ainsi que des dégradations, notamment dans la partie chirurgie, réanimation, urgences, maternité», s’est bornée à préciser Gene