Quand certains départements suppriment leurs subventions à la culture, d’autres font des économies sur la santé sexuelle. Ce lundi 14 avril, le Conseil départemental de la Drôme (à majorité LR) a acté la fermeture (1) le 30 juin prochain des sept centres de santé sexuelle (CSS) qu’il gère et finance totalement, sur les 18 existants sur son territoire.
S’ajoute à la fermeture de ces centres une réduction de 20 % des subventions allouées par le département de la Drôme au Mouvement français pour le Planning familial (MFPF) et à certains hôpitaux publics, conventionnés pour piloter les onze autres CSS drômois. Le département déléguera désormais à 100 % les missions de prévention et de planification familiale, pour un budget de 700 000 euros en 2025. Un coup dur pour ces structures, spécialisées dans la santé sexuelle, de la contraception aux interruptions volontaires de grossesse (IVG), des violences sexuelles au dépistage des infections sexuellement transmissibles (IST).
Suppression de quatre postes à temps plein
Si les subventions ont pu diminuer par le passé à hauteur de 10 %, cette année, cette baisse représente 65 000 euros pour le Planning familial. «Ça revient à dire : «On réduit votre budget et démerdez-vous». Ce n’est rien pour un département qui cherche des millions. Mais pour nous, c’est énorm