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Libération
Journal d'épidémie

Le vaccinodrome, «l’expérience d’une vie»

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Journal d'épidémie, par Christian Lehmanndossier
Christian Lehmann est médecin et écrivain. Pour «Libération», il tient la chronique régulière d’une société suspendue à l’évolution du coronavirus.
Au vaccinodrome de Toulouse, le 3 avril. (Ulrich Lebeuf/Myop pour Libération)
publié le 31 juillet 2021 à 10h14

La vaccination est aussi une aventure humaine. Difficile à envisager pour ceux qui s’en méfient, qui y voient la mainmise d’un pouvoir autoritaire, qui refusent d’entendre qu’il s’agit, dans sa conception, d’une preuve inespérée du génie humain et, dans sa réalisation, d’un combat collectif. Dans la Dépêche du Midi, Vincent Bounes, patron du Samu de Haute-Garonne, annonçait le 19 juillet avec quelque fierté que le vaccinodrome de Toulouse était devenu le plus grand centre vaccinal d’Europe, avec près de 11 000 personnes vaccinées en un samedi. Le samedi suivant, les scores ont encore augmenté, pour atteindre 12 000 personnes vaccinées. Mais au-delà des chiffres, impressionnants, c’est sur l’organisation du vaccinodrome que je voudrais m’arrêter un instant.