Ce fut bien sûr une surprise pour tous, malades comme médecins, mais aussi responsables des politiques sanitaires. Cette dissolution intervient, en tout cas, dans un monde de la santé désabusé et peu enclin à croire en des promesses d’un jour nouveau. Que peut-il, dès lors, se passer ? Une mobilisation des professionnels de santé pointe pour dénoncer le danger de l’arrivée de l’extrême droite, mais, pour le reste, que va changer cette dissolution ? Va-t-elle provoquer des effets collatéraux ou des changements notables sur la politique de santé des pouvoirs publics ?
Tribune
Centrons-nous surtout sur la gauche, et laissons de côté le Rassemblement national dont le programme – à l’exception de la disparition de l’Aide médicale d’Etat – n’a pas de consistance, avec quand même la présence notable de candidats ouvertement antivaccins, comme dans la Vienne avec Emmanuelle Darles, proche de Didier Raoult. Rappelons, ensuite, que le dernier ministre en date en charge de ces questions, Frédéric Valletoux, était le septième de l’ère Macron, que durant ces quelques mois en exercice celui-ci a