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L’épidémie de bronchiolite est désormais «dans le pic, la période la plus aiguë»

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Face à la circulation aiguë dans toute la France de cette maladie respiratoire qui touche les tout petits, les services pédiatriques tournent à plein régime. Mais certains commencent à connaître des difficultés de fonctionnement, nécessitant des évacuations dans d’autres régions.
Le service d'urgences pédiatriques de l'hôpital de Bry-sur-Marne (Val-de-Marne), le 7 juin 2023. (Aline Morcillo /Hans Lucas via AFP)
publié le 6 décembre 2023 à 16h11

L’an dernier, précoce et intense, elle avait affolé les pédiatres et services hospitaliers. Cette année, après un début de saison épidémique relativement modéré, la diffusion de la bronchiolite bat désormais son plein en France métropolitaine. L’ensemble de la carte française de niveau d’alerte a viré à l’écarlate - à l’exception de la Corse. «On est au cœur de l’épidémie, convient Christèle Gras Le Guen, cheffe du service de pédiatrie du CHU de Nantes. Elle a commencé mi-octobre et est montée en intensité au fur et à mesure.»

Chaque hiver, cette maladie des petites bronches, majoritairement provoquée par le virus respiratoire syncytial (VRS) touche environ 30 % des enfants de moins de 2 ans. Un peu plus d’un tiers d’entre eux nécessitent une hospitalisation. 7 664 enfants de moins de deux ans sont passés aux urgences pour bronchiolite et 2 389 ont été hospitalisés entre le 27 novembre et le 3 décembre, selon les dernières données publiées par Santé publique France ce mercredi 6 décembre. «On a beaucoup de malades, donc beaucoup de travail. Les lits sont à peine libérés que de nouveaux patients arrivent», décrit Christèle G