Brancards qui s’accumulent aux urgences, lits hospitaliers saturés, directions sur le pied de guerre… La grippe saisonnière met l’hôpital public sous haute tension. Alors que le pic épidémique n’est pas atteint, les établissements de santé basculent en mode crise façon domino. 87 d’entre eux ont même déclenché le fameux «plan blanc», dispositif ultime de mobilisation des ressources humaines et matérielles en cas de «situation sanitaire exceptionnelle», a précisé le ministère de la Santé ce vendredi matin. A la clé, des déprogrammations de patients à la pelle, des rappels de soignants sur leurs congés et des redéploiements d’effectifs entre services. D’Avignon à la Rochelle, de Cholet à Bourg-Saint-Maurice, aucune région n’est épargnée. Et les centres hospitaliers ne sont pas les seuls touchés. Ces dernières 48 heures, plusieurs gros CHU ont activé l’alerte maximale : Nantes, Rennes, Reims, Toulouse, Orléans…
«Sur la base des communiqués officiels, une quarantaine d’hôpitaux sont aujourd’hui sous plan blanc, mais ce chiffre