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Décryptage

Les implants dentaires vont-ils bientôt être remboursés en France ?

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La Haute Autorité de santé s’est prononcée mercredi 6 novembre en faveur de la prise en charge par la Sécu de dispositifs coûteux qui permettent de remplacer les dents manquantes. Un million sont posés chaque année en France, mais de nombreux patients y renoncent, faute de moyens.
«Les devis proposés dans les cabinets dentaires privés sont de l’ordre de 2 000 à 3 000 euros la dent», pointe Catherine Simonin, de France Assos Santé. (Rolf Vennenbernd/dpa Picture-Alliance. AFP)
publié le 8 novembre 2024 à 18h38

Une lueur d’espoir pour que se réduisent les profondes inégalités d’accès aux soins dentaires. La Haute Autorité de santé a rendu mercredi 6 novembre un avis favorable au remboursement d’implants dentaires, ces racines artificielles en titane qui permettent de remplacer les dents. «C’est un vrai progrès, qui doit être transformé en réalité le plus tôt possible», salue Catherine Simonin, membre du bureau de la fédération d’associations France Assos Santé, qui avait porté cette demande l’année dernière.

Que dit la Haute Autorité de santé ?

L’institution s’est prononcée pour le remboursement «en population générale» de deux types de dispositifs : les prothèses complètes amovibles et les implants dentaires unitaires en cas d’édentement. Les premières permettent de remplacer l’intégralité d’une rangée de dents. «On rencontre régulièrement des problèmes pour maintenir les prothèses mandibulaires [celles du bas, ndlr], puisque l’os et la gencive ont souvent disparu.» Le type de prothèse concerné par l’avis de la HAS comprend des implants «qui permettent de les stabiliser», détaille Christ