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Colère

Les médecins étrangers à nouveau dans la rue pour dénoncer leur précarité

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Les résultats du concours qui devait permettre aux praticiens diplômés hors de l’UE (Padhue) un parcours de régularisation, dévoilés de 31 janvier, ont ravivé leur colère. Ils manifestent ce mercredi 12 février à Paris pour dénoncer, encore une fois, leur situation.
Les médecins étrangers manifestaient déjà le 31 mai 2022, à Paris, pour dénoncer leur précarité. (Riccardo Milani /Hans Lucas. AFP)
publié le 12 février 2025 à 3h32

Encore une fois, ils seront dans la rue ce mercredi 12 février. Encore une fois, ces médecins étrangers qui exercent pour la plupart au sein d’établissements hospitaliers depuis des mois voire des années, vont dénoncer leur précarité administrative et financière. Car malgré les annonces, les praticiens à diplôme étranger hors UE (les Padhue) ne voient aucune amélioration dans leur situation. L’étincelle provient cette fois des résultats des épreuves de vérification des connaissances (EVC) de 2024 – première étape vers leur régularisation – dévoilés le 31 janvier : sur les 4 000 postes annoncés, 3 235 candidats ont été reçus au concours en liste principale (638 en liste secondaire). Les syndicats dénoncent ainsi une suppression de postes et le fait que les notes couperet varient d’une spécialité à l’autre, sans que les candidats n’en aient été informés avant de passer les épreuves.

«Nous sommes sidérés par ce manque de transparence, tempête Kahina Hireche Ziani du syndicat SOS Padhue. Un chirurgien viscéral a été refoulé avec une note de 14,25 /20 ! Ses supérieurs lui ont assuré qu’il resterait dans son établissement, mais il est maintenu dans la précarité.» Ce concours très sélectif ouvre la voie à un parcours de consolidation de connaissances, fait d