Chère Lucie Castets,
Je perds certainement mon temps à vous écrire, mais j’espère qu’il est encore possible de le faire sans encourir les foudres de tous les petits télégraphistes macronistes qui, depuis fin juillet, répètent en boucle que vous contrevenez à des règles qu’ils ont sorties de nulle part, en faisant campagne pendant vos vacances au lieu de vous mettre en disponibilité. Il ne faut pas trop leur en vouloir, ni leur rappeler qu’il ne s’agit pas d’une campagne, puisque des élections législatives ont déjà eu lieu, voulues et perdues par celui qu’ils parent de toutes les vertus. Et que vous ne faites pas campagne, mais vous vous préparez après avoir été proposée pour le poste de Première ministre par le Nouveau Front populaire, qui a remporté le plus grand nombre de sièges au terme de cette dissolution présentée comme indispensable.
Je perds mon temps, parce que, clairement, vous ne correspondez pas au profil recherché par un Président qui se serait bien accommodé d’un Premier ministre du Rassemblement national. De ce que j’ai lu,