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Le temps d’une soirée, la Seine s’est parée d’or et de paillettes, de tableaux enfiévrés par des vedettes chargées d’enflammer la ville olympique. À quelques centaines de mètres de l’effervescence, ce 26 juillet, Camille sentait ses douleurs s’amplifier faute de traitement. «Paris est une fête», dit-on. Pour Camille, elle est surtout une angoisse. Parce que cette Parisienne de 34 ans est atteinte de gastroparésie – trouble digestif chronique –, elle a besoin que ses infirmiers passent matin et soir pour des perfusions de médicaments, de nutrition et d’hydratation. Mais son appartement étant dans le périmètre le plus sécurisé, elle a bien cru qu’elle ne les verrait pas pendant la semaine qui précédait la cérémonie d’ouverture des Jeux. «Ça tournait en boucle dans ma tête, je ne voyais pas de solution. J’ai frappé à toutes les portes, personne ne pouvait me répondre. Pour des traitements vitaux.» Après un week-end de mails, d’appels à la préfecture, au commissariat, à l’hôpital, d’anxiolytiques aussi, elle n’a su que le dimanche, à 21 heures, que son infirmier pourrait passer le lendemain matin et les t