Le happening a suivi de peu le courrier circonstancié à Matignon. Ce mardi 28 janvier à l’Assemblée nationale, quelques minutes avant le début des questions au gouvernement, le député PS Olivier Falorni marque une pause devant une forêt de micros et de caméras, alertés par ses soins. Le fervent défenseur de la réforme de la fin de vie n’est pas venu seul. Neuf de ses collègues, issus de tous les bancs de l’Assemblée nationale, à l’exception du RN, l’entourent. Tous sont là pour manifester publiquement leur opposition au projet de François Bayrou de scinder le texte sur la fin de vie, torpillé par la dissolution mais repris sous forme de proposition de loi par Falorni, en deux volets : l’un sur le renforcement des soins palliatifs et l’autre sur la légalisation de l’aide à mourir. Un refus signifié le matin même au Premier ministre dans une missive paraphée par plus de 200 députés, dont la présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet.
«François Bayrou a ses convictions, nous les respections, mais il serait inadmissible que l