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Maladie d’Alzheimer : la Haute Autorité de santé refuse d’autoriser pour l’instant le Leqembi

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L’autorité de santé indépendante refuse l’accès précoce au traitement anti Alzheimer, pour cause de bénéfice infime et de risque élevé d’effets secondaires graves.

Ce mardi 9 septembre, la HAS a officialisé son refus d’autoriser la mise à disposition en accès précoce du Leqembi. (Aline Morcillo/Hans Lucas. AFP)
Publié le 09/09/2025 à 9h30

Un espoir déçu pour des patients atteints de la maladie d’Alzheimer et leurs proches. Mais la Haute Autorité de santé (HAS) juge les risques trop importants. Ce mardi 9 septembre, l’instance a officialisé son refus d’autoriser la mise à disposition en accès précoce du Leqembi, le traitement anti-Alzheimer des laboratoires pharmaceutiques Eisai et Biogen. Ces derniers ne pourront donc pas proposer aux malades leur anticorps monoclonal, au prix qui leur convient tout en étant certains de son remboursement intégral par la Sécu, avant que la procédure de droit commun décidant de son niveau de remboursement ait abouti.

«C’est malheureux pour les patients qu’on ne puisse enclencher l’accès précoce, regrette le Dr Pierre Cochat, président de la commission de la transparence de la HAS, se mettant au diapason de la prévisible déception des associations de patients. On avait beaucoup d’espoir avec le Leqembi. Tout le monde en avait. Il n’existe aucun traitement médicamenteux contre Alzheimer. La perspective d’en avoir un était séduisante.»

Tous les patients atteints d’Alzheimer n’étaient pas conce