Une panacée enfin dénichée ? Maladies cardiovasculaires, rénales, neurodégénératives comme Alzheimer ou Parkinson… La liste des maux qui pourraient être soignés par la nouvelle génération de traitements contre l’obésité ne cesse de s’allonger. Fin août, c’était même au tour du «vieillissement» d’être cité comme cible éventuelle de ces médicaments. L’hypothèse a été avancée par le cardiologue Harlan Krumholz, de l’école de médecine de Yale, devant la flopée de spécialistes réunis au Congrès européen de cardiologie. Dans de nouvelles recherches menées par le Collège américain de cardiologie, il a été observé, chez des patients traités atteints d’obésité, surpoids ou de diabète, que le sémaglutide (l’une de ces molécules pour la perte de poids) réduirait notamment le risque de décès liés à des incidents cardiovasculaires et améliorerait les symptômes d’insuffisance cardiaque. «Il présente des avantages bien au-delà de ce que nous imaginions. Il ne s’agit pas seulement d’éviter les crises cardiaques», a insisté le cardiologue, cité
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Médicaments anti-obésité : maladies cardiaques, déclin cognitif, addictions… des promesses de soin et une prudence nécessaire
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Mediator, le procèsdossier
Les laboratoires flairent le bon filon : le Wegovy qui contient le même principe actif que l’Ozempic, permet une perte d’en moyenne 15% du poids initial ; un peu plus pour le Mounjaro, de l’Américain Eli Lilly. ( Jens Kalaene/dpa/picture alliance. Getty Image)
publié le 9 septembre 2024 à 17h15
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