Quand ça veut pas, ça veut pas… En ce début d’année 2024, après la démission d’Aurélien Rousseau – seul acte de courage d’une «aile gauche du macronisme» dont on aura ainsi pu mesurer l’envergure – la ministre de la Santé intérimaire en sursis, Agnès Firmin-Le Bodo, a beau dérouler les éléments de langage habituels vantant d’immenses avancées dans le domaine de la santé en France, la population, confrontée à la réalité quotidienne de l’effondrement, n’avale pas la pilule.
Dans le monde virtuel vanté de tweet en tweet par Agnès Firmin-Le Bodo, la France est maintenant prête à faire face à une nouvelle crise sanitaire. Dans le monde réel, en raison du manque de lits disponibles au CHU de Strasbourg (et ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres), les urgences sont actuellement gérées dans une unité mobile sur le parking de l’hôpital, où les ambulances peuvent attendre jusqu’à sept heures avant de décharger leur fardeau.
Crise de nerfs et infarctus
Dans le monde virtuel de la ministre, «la loi visant à améliorer l’accès aux soins par l’engagement territorial des professionnels a été promulguée. Ce texte illustre notre capacité à travailler