«Vacciner», «vacciner», «vacciner», ne cesse-t-on de répéter au gouvernement. Très bien, quand on ne peut pas pour raison médicale, on fait comment ? D’après le ministre de la Santé, Olivier Véran, ils ne seraient que «quelques centaines» dans ce cas. Ils sont en réalité bien plus nombreux et souffrent de pathologies si diverses que leur nombre est difficile à quantifier. Le gouvernement a fixé trois contre-indications à la piqûre : les personnes allergiques à des composants du vaccin, les personnes ayant fait «une réaction type myocardite, péricardite et hépatite sévère ayant nécessité une hospitalisation» après leur première injection ou les jeunes ayant fait un «syndrome PIMS» (pour syndrome inflammatoire multisystémique pédiatrique), une complication «extrêmement rare» qui a touché certains enfants et adolescents à la suite d’une infection par le coronavirus. Aux yeux du ministère de la Santé, seules les personnes entrant dans une de ces trois cases sont officiellement exemptées de vaccination.
Pourtant, de nombreuses autres personnes ne peuvent pas non plus, d’après l’avis de leurs médecins, se faire vacciner. Du moins pour le moment. Il s’agit de patients qui suivent des traitements pour des maladies immunodépressives, souffrent de Covid long ou ne peuvent tout simplem