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Interview

Olivier Falorni : «Pour le Premier ministre, un texte transpartisan sur la fin de vie est une opportunité»

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Fin de viedossier
Le député MoDem, ancien rapporteur général de la commission spéciale sur la fin de vie, travaille à ce que le texte, sur le point d’être voté à l’Assemblée avant d’être torpillé par la dissolution, ne tombe pas dans l’oubli.
A l'Assemblée nationale, le 3 mai 2024. (Xose Bouzas/Hans Lucas. AFP)
publié le 6 septembre 2024 à 8h41

Olivier Falorni ne lâche rien. Fervent partisan de la légalisation d’une aide à mourir, l’ancien rapporteur général de la commission spéciale sur la fin de vie travaille d’arrache pied à remettre sur les rails le texte sur la fin de vie, plébiscité par l’opinion mais torpillé par la dissolution une semaine avant le vote solennel de l’Assemblée nationale. Dans une proposition de loi déposée le 19 juillet, le député MoDem de Charente-Maritime reprend tous les acquis du récent débat parlementaire. Y figure notamment l’instauration d’une aide à mourir – suicide assisté ou euthanasie, comme la possibilité offerte aux malades majeurs «atteints d’une affection grave et incurable avec pronostic vital engagé en phase avancée ou terminale» d’y recourir. Avec bon espoir d’aboutir dans les prochains mois.

La dissolution a-t-elle enterré l’espoir de voir évoluer la loi sur la fin de vie ?

Je m’emploie à ce que ce ne soit pas le cas. Le projet de loi sur la fin de vie a été la première victime collatérale de la dissolution. Après des mois d’attente et de travail, nous n’étions qu’à une