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Libération
Etude

Omicron: l’Institut Pasteur inquiet pour l’hôpital mais moins pessimiste qu’en décembre

La pandémie de Covid-19 en Francedossier
Les modélistes de l’Institut Pasteur ont révisé leurs projections de décembre sur la vague de contaminations au variant omicron.
Des infirmières se préparent avant de rendre visite à un patient souffrant du Covid-19 au service de soins intensifs de l'hôpital de la Timone, à Marseille, le 5 janvier 2022. (NICOLAS TUCAT/AFP)
publié le 13 janvier 2022 à 8h33

Le pic omicron en France ? Mi-janvier. Et le pic omicron à l’hôpital ? Ce sera à la toute fin janvier et au début du mois de février. Ce sont les toutes dernières projections des modélistes de l’Institut Pasteur, qui alertent toujours sur les tensions à l’hôpital que va provoquer le nouveau variant du Covid-19 même s’ils sont un peu moins pessimistes que dans leur dernière note, datée de fin décembre.

L’Institut Pasteur privilégie désormais deux hypothèses: un risque d’hospitalisation «identique à celui du virus historique (-53% par rapport à delta), ou deux fois plus faible que celui du virus historique (-77% par rapport à delta)». «Dans tous les scénarios, le pic des admissions à l’hôpital est attendu dans la deuxième moitié de janvier, avec un impact maximal sur l’occupation des lits fin janvier - courant février. Le pic des infections est attendu mi-janvier», peut-on lire dans la note mise en ligne mardi soir.

Considéré comme «le plus probable», le premier scénario (sur trois) présenté par les auteurs de ce nouveau rapport postule une «sévérité deux fois plus faible que celle du virus historique et une transmissibilité haute» du variant omicron. Un scénario semblable à ce que vit la Grande-Bretagne.

«Nous trouvons que de petites réductions dans les taux de transmission en janvier peuvent fortement réduire l’impact hospitalier de cette vague. Par exemple, si les Français réduisent de 20% leurs contacts en janvier, cela pourrait réduire la taille du pic des hospitalisations de 50%», insistent les modélistes.

Avec le scénario numéro 1, «le pic d’hospitalisations pourrait atteindre 5200 hospitalisations quotidiennes» si le taux de transmission du virus reste inchangé. Avec une réduction des contacts de 10% dans la population, ce pic passerait à 3600. Avec 20% de réduction des contacts, le pic baisserait à 2500.