Sur le front du sida, voilà une bonne et une… moins bonne nouvelle. Commençons par la bonne. La semaine dernière ont été rendues publiques de nouvelles études sur le Lénacapavir, ce médicament antirétroviral, injectable deux fois par an, qui vise à se protéger du virus du sida. Les résultats sont quasi miraculeux, confirmant les précédents rendus publics lors de la conférence internationale sur le sida en juillet. C’est en effet une efficacité de 100% pour les femmes. Les résultats de l’essai dit «Purpose 2», présentés fin septembre, ont montré également que, chez les hommes, le Lénacapavir réduisait les nouvelles infections de 96% par rapport à l’incidence moyenne du VIH dans cette population. Sous pression et face aux critiques sur le prix trop élevé de cette molécule, le laboratoire Gilead a annoncé la semaine dernière avoir signé des accords de licence volontaire avec six fabricants de génériques pour accroître ainsi l’accès au Lénacapavir dans 120 pays à forte incidence du VIH et aux ressources limitées.
Pour le dire simplement, on dispose donc en matière de prévention d’outils remarquables, avec des taux de succès très largement supérieurs à n’importe quel vaccin. Entre le préservatif, la Prep (