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Permanence des soins : il faut contraindre le privé à prendre sa part, exhorte la Cour de comptes

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Pour soulager l’hôpital public, l’institution recommande de conditionner les autorisations d’activité des établissements de santé à leur participation aux gardes et astreintes.
La maison médicale de garde du Nouvel hôpital civil de Strasbourg (NHC), le 15 mai 2022. (Pascal Bastien/Libération)
publié le 12 octobre 2023 à 16h35

C’est une recommandation de nature à alimenter la gronde de médecins libéraux, appelés par leur syndicat à une grève reconductible à compter du vendredi 13 octobre. Dans un rapport dévoilé jeudi 12 octobre et consacré aux conséquences de la structuration de l’offre hospitalière entre établissements de santé publics, privés à but non lucratif et cliniques privées, la Cour des comptes estime «nécessaire» de «clarifier» leurs missions respectives, de sorte à ce que les usagers puissent accéder aux soins «dans des conditions financières géographiques et temporelles correspondant à leurs besoins, quel que soit le statut de l’établissement en mesure de les prendre en charge».

Dans l’affaire, chacun doit balayer devant sa porte. La Cour pointe donc la nécessité de mieux border l’activité libérale des praticiens de l’hôpital public : elle recommande d’ajouter aux limites actuelles reposant sur le temps de travail et le nombre d’actes, «peu vérifiables et insuffisamment contrôlés», un «plafonnement des revenus issus de cette activité libérale par rapport aux revenus de l’activité salariée».

Week-ends, mois d’août et fêtes de fin d’année

Néanmoins, c’est un bouleversement d’une tout autre ampleur que les sages de la rue Cambon appellent de leurs vœux. Face aux