Cendrillon, Blanche-Neige, Pocahontas, la Belle au Bois Dormant… Qu’importe la date de création de leur film, les princesses Disney vont certainement se retrouver sur beaucoup d’écrans en ces périodes de fêtes. Si des voix se sont déjà élevées pour pointer – à juste titre – les stéréotypes véhiculés par ces contes, «personne ne s’est soucié de la santé des princesses», pointent trois chercheurs néerlandais. Qu’à cela ne tienne, ils ont profité de l’édition de Noël du British Medical Journal pour le faire, puisque la prestigieuse revue publie tous les ans des articles humoristiques pour finir l’année. «Tout est parti d’une blague : notre travail habituel est très sérieux, on a pensé que ce serait amusant. Et puis nous voulions choisir un sujet qui s’adresse à un large public», raconte à Libé Michael Bui, de la section de recherche sur les technologies et services de santé de l’Université de Twente (Pays-Bas).
Bui et ses collaborateurs se sont donc réparti 13 films d’animation et les ont regardés attentivement, carnet de notes en main. Mode téléconsultation activé. «J’ai repassé certains passages jusqu’à soixante fois», s’amuse le scientifique. De