Nouvelle manœuvre dilatoire ou vrai top départ pour le projet de loi sur la fin de vie ? Annoncé en septembre, repoussé en décembre, le texte porteur de l’ouverture d’un droit à une «mort choisie» pour les malades incurables sera finalement présenté en Conseil des ministres «courant février» a assuré Agnès Firmin Le Bodo, ministre déléguée aux Professions de santé, en première ligne sur le dossier.
Un nouveau calendrier censé calmer l’impatience. Et d’abord celle des anciens membres de la Convention citoyenne sur la fin de vie. Ce jeudi, Agnès Firmin Le Bodo et le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, également chargé du dossier, sont attendus au palais d’Iéna, pour «faire le point» avec ces derniers et dissiper un malaise devenu public. Dans une lettre ouverte à Emmanuel Macron publiée le 9 décembre dans le Monde, les «184», collectif regroupant plus de 80 membres, s’indignent que l’engagement pris le 3 avril de présenter «d’ici la fin de l’été» un projet de loi sur la fin de vie, assorti d’un plan décennal sur les soins palliatifs, ne soit