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Libération
Journal d'un système de santé en crise

Qualité de l’air intérieur : à quand des mesures concrètes sur le terrain ?

Christian Lehmann est médecin et écrivain. Pour «Libération», il tient la chronique d’une société touchée par les crises sanitaires et du service public. Aujourd’hui, il revient sur la nécessité de garantir un air pur et sain, une «priorité de santé publique» qui pâtit notamment du manque de financements.

Un purificateur d'air dans une école de Cannes, en 2022. Aujourd'hui, ce sont aux communes de financer ces installations. (Eric Dervaux/Hans Lucas)
ParChristian Lehmann
médecin et écrivain
Publié le 28/09/2025 à 15h32

En marge du show délirant de Donald Trump à l’assemblée générale des Nations unies pendant lequel il affirma que le changement climatique était «la plus grande arnaque de l’histoire» et que le grand remplacement allait faire des pays européens un enfer, quelques heures auparavant eut lieu un évènement parallèle, consacré à la santé publique : «Air intérieur sain : un appel mondial à l’action.» Sponsorisé par la France et le Monténégro, ce colloque réunissait des intervenants de haut niveau issus de différents gouvernements, des agences des Nations unies, du monde universitaire, des soins de santé, de l’éducation, des politiques, du développement durable et de l’industrie pour partager leurs idées et leurs expériences sur la manière dont ils abordent la qualité de l’air intérieur, soulignant qu’il s’agit actuellement d’une lacune dans la plupart des cadres de santé publique.

Selon les documents de présentation de cette séance, «les maladies transmises par l’air (