Menu
Libération
Décryptage

Qu’est-ce que le syndrome des ovaires polykystiques ou SOPK, première cause d’infertilité féminine ?

Article réservé aux abonnés
Le syndrome des ovaires polykystiques, dont la journée mondiale de sensibilisation a lieu ce dimanche 1er septembre, touche près d’une femme sur dix. Cette maladie reste pourtant méconnue du grand public.
Selon l’OMS, jusqu’à 70 % des cas de SOPK dans le monde ne sont pas diagnostiqués. (Berit Kessler/imageBROKER/Andia.fr)
publié le 1er septembre 2024 à 8h42

SOPK : le sigle de quatre lettres est très peu connu du grand public, alors que cette maladie, le syndrome des ovaires polykystiques, est très fréquente et potentiellement très handicapante pour des milliers de femmes. Ce trouble dû à un dérèglement hormonal serait ainsi la première cause d’infertilité féminine, selon l’Inserm. A l’occasion de la journée mondiale de sensibilisation au SOPK ce dimanche 1er septembre, Libé fait le point sur cette pathologie qui touche plus d’une femme sur dix.

Qu’est-ce que le syndrome des ovaires polykystiques ?

Le SOPK, ou syndrome des ovaires polykystiques, est une pathologie due à un dérèglement hormonal – d’origine ovarienne ou hypophysaire (cerveau) – dont les causes restent encore inconnues. Il se traduit par une surproduction d’hormones mâles, en particulier de testostérone, habituellement peu présentes dans l’organisme féminin. Le cycle de l’ovulation chez les femmes en âge de procréer n’est alors pas en mesure de fonctionner correctement.

«En lien avec ce dérèglement hormonal, les follicules qui doivent normalement se transformer en ovules ne vont pas être en mesure d’achever leur développement lors de phase de l’ovulation. Ils vont alors tous s’accumuler dans l’ovaire, et vont lui donner cet aspect boursouflé», explique Nasrine Callet, médecin gynécologue à l’institut Curie, contactée par Libération. C’est par ailleurs ce qui explique pourquoi le SOPK est responsable d’une infertilité ch