Evoquer le «plaisir interdit» tout en restant «totalement conforme à la loi». C’est un peu la promesse vantée par la marque Sniffy au sujet de son nouveau produit : une poudre blanche aromatisée à base de taurine ou encore de caféine, à aspirer par le nez et procurant des effets énergisants censés durer entre 20 et 30 minutes. Vendue sur le site internet de la marque au prix de 14,90 euros, la poudre est accompagnée d’une pipette. Si sa vente est bien interdite aux mineurs, la publicité autour de ce produit a provoqué l’indignation et les condamnations des politiques. Le ministre de la Santé Frédéric Valletoux a promis d’être «intraitable» sur le sujet. Samedi 24 mai, au micro de France Info, il a déclaré étudier dans les prochains jours «comment on peut interdire ce type de choses».
Pour Yann Bisiou, maître de conférences en droit privé et sciences criminelles et spécialiste du droit de la drogue, la volonté du gouvernement de bannir ce nouveau produit est une entreprise qui s’annonce «compliquée».
D’un point de vue juridique, où se situe le produit baptisé «Sniffy» ?
Toute la législation vise à protéger la population contre des produits da