La température aura beau frôler les 40°C ce mardi 1er juillet dans la capitale comme dans le reste de l’Hexagone, des blouses blanches se tiendront sur la place des Invalides, à Paris. Dès 11 heures du matin, avant une marche jusqu’au ministère de la Santé. «On prévoit de trouver un endroit ombragé pour s’installer et de livrer de grandes quantités d’eau», assure Sébastien Guérard, le président de la fédération des syndicats de kinésithérapeutes (FFMKR). En tout cas, des bus et des trains ont été affrétés en nombre. Le syndicaliste estime qu’un millier de kinés vont rallier Paris. Le pharmacien Philippe Besset est plus prudent. «Normalement, on prend un mois pour organiser ce genre d’événement, là on veut surtout interpeller.» Et pour cause. Douze autres organisations de soignants libéraux les ont rejoints pour appeler à la mobilisation : médecins, dentistes, sages-femmes, ambulanciers… «C’est la guerre», s’amuse le président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSP).
C’est surtout que «la confiance» envers le gouvernement et l’assurance maladie a été piétinée, dénonce le collectif de ces «soignants trahis», écœuré par la suspension de toutes les revalorisations tarifaires, prévues dans les conventions – ces accords signés entre les représentants de chaque branche professionnelle et l’Assurance maladie. Certaines devaient s’appliquer ce mardi ; elles ont été décalées au 1er janvier 2026. La décision a été prise après l’a