Il y a trois semaines, Emmanuel Macron court-circuitait ses propres agences gouvernementales pour annoncer la suspension du vaccin AstraZeneca en raison de la survenue de très rares thromboses cérébrales pouvant entraîner le décès dans certains cas. Quelques jours plus tard, le vaccin était à nouveau autorisé chez les plus de 55 ans, les effets indésirables graves étant survenus exclusivement chez les jeunes. Depuis, le vaccin AstraZeneca est l’objet de toutes les inquiétudes. Et ce d’autant que la communication à son sujet est catastrophique. Au matin du mardi 6 avril, quelques heures avant qu’un haut responsable de l’Agence européenne du médicament reconnaisse l’existence d’un lien entre la vaccination AstraZeneca et les cas de thrombose, le président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine affirmait encore sur France Info qu’il n’y avait aucun lien et qu’heureusement les professionnels de santé de proximité pouvaient rassurer sans difficulté les patients.
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