C’est le genre de nouvelles, après quarante ans de lutte contre le sida, qu’il faut prendre avec prudence tant les attentes sont fortes et les espoirs souvent vite douchés. Néanmoins, l’annonce jeudi par la toute nouvelle Agence nationale de recherche contre les maladies infectieuses émergentes (ANRS) du lancement d’un essai de phase 1 pour un vaccin préventif contre le VIH sonne comme une nouvelle promesse de voir un jour éradiquée cette autre grande pandémie.
Malgré des avancées notables pour traiter la maladie (mais pas la guérir) ou prévenir l’infection - on pense au déploiement de la Prep, en pilule ou par injection - ces dernières années, aucun vaccin efficace contre le VIH n’a encore vu le jour. La faute en partie à un virus «compliqué» qui mute en permanence. «Quarante ans après avoir découvert le VIH, on n’a toujours pas de vaccin, rappelle auprès de Libération le