Emmanuel Macron est cette fois au pied du mur. Après plusieurs mois de concertations avec les professionnels de santé et les parlementaires, la ministre déléguée en charge de l’Organisation territoriale et des Professionnels de santé, Agnès Firmin Le Bodo, a bouclé le projet de loi censé jeter les bases d’un «nouveau modèle français de la fin de vie». Et ce dans le délai imparti, le chef de l’Etat ayant, le 3 avril devant la Convention citoyenne, engagé le gouvernement à aboutir «d’ici à la fin de l’été». Selon nos informations, une réunion doit se tenir ce vendredi 22 septembre à l’Elysée en présence du ministre de la Santé, Aurélien Rousseau, et de sa ministre déléguée, pour en discuter.
Le Président devant toutes les options
Honorant une promesse de campagne du candidat Macron, le texte ouvre aux patients majeurs incurables un droit à l’aide active à mourir, rebaptisée «mort choisie». Mais la forme que pourrait prendre cette aide, assistance au suicide et-ou euthanasie médicalement assistée, reste encore suspendue à l’arbitrage présidentiel. Pour cause, la question est loin de faire consensus. La Convention citoyenne sur la fin de vie s’était au printemps clairement prononcée en