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Libération
Chronique «Aux petits soins»

Un psychiatre à l’Académie, la démocratie sanitaire oubliée, le silence du ministre et des bonnes nouvelles de Nouméa : la santé dans tous ses états

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Fin de viedossier
Drôle de semaine. Des débats sans les usagers pour les uns, des honneurs pour les autres, le projet de loi sur la fin de vie qui avance d’un côté et l’espérance de vie qui progresse en Nouvelle-Calédonie.
Le vice-ministre de la Santé et de la Prévention Frédéric Valletoux au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Bordeaux, le 16 mai 2024. (Pihilippe Lopez/AFP)
publié le 21 mai 2024 à 8h11

La démocratie sanitaire, absente des débats entre médecins et Assurance maladie

Mais où est passée la démocratie sanitaire, ce concept qu’experts comme politiques adorent citer quand on évoque la politique de santé ? Ces derniers temps, il y avait la possibilité d’un magnifique exercice pratique sur le sujet. Depuis plusieurs semaines, l’Assurance maladie discute et débat, en effet, avec les syndicats de médecins de ville, pour fixer les nouvelles règles du jeu : salaires, prix de la consultation, santé publique, mais aussi la place du médecin traitant, et l’accès aux soins. On aurait pu penser que les usagers de la santé auraient leur mot à dire. Et bien, non. Ils n’ont jamais été sollicités.. Ce sera pour une autre fois…

Un ministre de la Santé, ça démissionne ou ça se tait

On connaissait la phrase : «Un ministre ça démissionne ou ça ferme sa gueule.» Avenue de Ségur, on l’a appliquée à la lettre. Ainsi, en décembre dernier, on avait vu un ministre de la Santé, Aurélien Rousseau en l’occurrence, quitter ses fonctions car se trouvant en désaccord sur le texte législatif sur l’immigration. Ces jours-ci, nous avons l’inverse, avec un ministre qui reste et se tait. Frédéric Valletoux, ministre de la Santé et de la Prévention, ne dit mot. En juin 2023